fbpx

Pujols-le-Très-Haut

Quand j’écrivais à propos de Notre-Dame de Peyragude avoir “le sentiment qu’on pourrait monter encore”, je ne m’attendais pas à être conduit à Pujols. Pujols dont le vieux village semble émerger des nuages tel un sanctuaire divin. Il y règne d’ailleurs un calme olympien. Pour tout dire, j’en suis même surpris. C’est louche. Les dieuxLire la suite “Pujols-le-Très-Haut”

Au-dessus de Penne, même au-delà

Les pieds bien plantés dans la terre boueuse des bords de Lot, le Port de Penne n’est en réalité que l’assise d’un colosse transcendantal aussi aérien là-haut qu’enraciné ici-bas. C’en est certainement le point de départ, la pompe qui puise l’eau vivante pour la répandre dans les hauteurs. “Penne d’Agenais s’affirme au fur et àLire la suite “Au-dessus de Penne, même au-delà”

Les printemps de Nérac

En descendant de Sainte-Colombe j’entrai presque malgré moi à Nérac. Nérac, dont la grandeur passée se reflète encore dans la Baïse qui coule à ses pieds. Immédiatement saisi par le condensé architectural qui vous prend les yeux dès le Pont-Neuf — château d’Henri IV, église Saint-Nicolas, maisons bourgeoises à fleur d’eau —, je ne savaisLire la suite “Les printemps de Nérac”

Sainte-Colombe en courants d’air

Et puis sonna la fin de mon hibernation. Le soleil réchauffa la terre et ma créativité. Le niveau des rivières se fit plus décent. Les lacs apparus sur les champs se tarirent. Je pus enfin descendre de mon Ararat-terrasse et repartir à la découverte des villages environnants. “Savourant ma chance d’avoir une guide touristique pourLire la suite “Sainte-Colombe en courants d’air”

Agen-village

Il m’a fallu attendre le retour du soleil pour enfin affronter la capitale. La capitale du Lot-et-Garonne, j’entends. Agen, du haut de son pont-canal, montre une façade villageoise : un tangram de tuiles et trois clochers nichés dans la densité végétale qu’on a bien voulu planter là. Même Le Passage, de l’autre côté du fleuve,Lire la suite “Agen-village”

Villeneuve-Monflanquin

Posé entre les pierres de la minuscule place des Arts à Monflanquin, je récupère de mon escapade villeuvoise. Villeneuve-sur-Lot, vue d’ici, c’est la grande ville bruyante et embouteillée, ce sont les passants qui parlent au téléphone si fort qu’on dirait qu’ils te causent à toi, alors que tu essaies de te concentrer sur ton dessinLire la suite “Villeneuve-Monflanquin”

Vianne (Vianne)

J’ai croqué Vianne toute crue depuis l’autre rive. Est-ce la péniche fleurie dormant sur l’eau tranquille qui m’a fait préférer rester à l’extérieur ? Est-ce le grand air, la nature, le roulement de l’écluse qui m’ont fait m’éloigner d’un centre-ville pourtant agréable ? Est-ce que j’ai simplement été arrêté par l’étroit pont de bois quiLire la suite “Vianne (Vianne)”

Beauville, la bien-nommée

C’est depuis la terrasse du Comptoir de Matéo que je me remets des émotions et de la chaleur que j’ai reçues ici à Beauville. Il faut dire que je viens de passer une heure sous un soleil de plomb et sur un des deux bancs de la mairie, à reproduire le plus fidèlement possible lesLire la suite “Beauville, la bien-nommée”

Puymirol I love you

À un moment, dans les lacets qui montent à Puymirol, je me croyais dans le Vercors. Oui, je sais, j’ai beaucoup d’imagination, mais ça tournait sévère pour atteindre les cent cinquante-trois mètres d’altitude du “mont d’où l’on voit.” Une fois le break familial garé en pente, j’arpentai des ruelles fleuries et peu animées jusqu’à meLire la suite “Puymirol I love you”

Penne d’Agenais sort du Lot

Déjà la route est belle. Vallons, détours, champs moissonnés aux meules éparses, mini-forêts… bâtisses cossues çà et là disséminées, fermes en pierre comme des cairns, quelques églises. Et pourtant, ce trajet tout en chaleur et paille séchée ne m’avait pas préparé à l’atmosphère presque côtière du port de Penne. La bourgade, calme autant qu’animée, aLire la suite “Penne d’Agenais sort du Lot”