J’arrive à Bordeaux en terra incognita. Au sortir du parking souterrain, je suis écrasé par une inhabituelle sensation de grandeur. Un peu comme Gulliver à Brobdingnag. Tout est grand, et dans toutes les directions. D’abord, c’est la largeur. Il m’aura fallu plusieurs années pour traverser chaque trottoir jusqu’aux quais, eux-mêmes presque aussi larges que laLire la suite “Bordeaux : la Belle réveillée”